jueves, 28 de octubre de 2010

Activité 3. ARTICLES ACTUALITÉ ET PLATÓN 2º BACHILLERATO BILINGÜE


ACTIVITÉ 3 : ARTICLES À TRAVAILLER ENSEMBLE
POLITIQUE - La commission mixte paritaire s'est réunie ce lundi...
Mission accomplie pour les 14 parlementaires, sept députés, sept sénateurs, réunis ce lundi en commission mixte paritaire (CMP). Ils ont élaboré un texte de compromis sur la réforme des retraites,  harmonisant les versions votées par chacune des deux chambres. Le vote définitif du texte doit donc avoir lieu mercredi. 
La CMP, composée majoritairement d'élus de droite, a rejeté  l'unique amendement socialiste qui demandait l'ouverture immédiate de négociations avec les partenaires sociaux. Les élus PS ont voté contre le texte tandis que ceux du PCF ont claqué la porte dès le début de la réunion, dénonçant «ce simulacre de discussion parlementaire». «Nous avons eu le sentiment d'une majorité totalement hors sol, incapable de comprendre ce qui se passe dans le pays, totalement fermée au mouvement», a résumé la députée socialiste en charge des retraites, Marisol Touraine.
Les «erreur» ont été corrigées
Le texte final est sans surprise. L'article 4 sur les modalités de l'allongement de la durée de cotisation, qui avait été rejeté au Sénat du fait d'une «erreur» de vote centriste, a été rétabli dans la version de l'Assemblée nationale. De même, a été rétablie la disposition relative à la retraite des infirmières contenue dans la loi sur la rénovation du dialogue social qui avait été abrogée au Sénat par l'adoption d'un amendement socialiste. La CMP a ainsi confirmé que les infirmières garderaient le choix entre une meilleure rémunération assortie d'une retraite plus tardive (60 ans) ou, le maintien de la retraite à 55 ans mais sans amélioration de leur rémunération.
Le texte adopté par la CMP reprend par ailleurs l'amendement adopté au Sénat demandant au gouvernement que soit lancée, dès 2013, une étude pour une réforme systémique évoluant vers la retraite «à points».
Promulgué le 15 novembre?
Le Sénat doit examiner ce nouveau texte dès mardi et voter dans la foulée. Le projet doit ensuite être examiné mercredi par l’Assemblée nationale, où le vote solennel doit intervenir.
Reste ensuite au chef de l'Etat à promulguer le projet de loi, ce qui pourrait intervenir aux alentours de mi-novembre, selon les différents scénarios retenus.

Source : 20 minutes.fr , 24 Octobre 2010




CALENDRIER - Journée de mobilisation, vote au Sénat, vacances... 20minutes.fr fait le point
La mobilisation contre la réforme des retraites atteint son point d’orgue cette semaine. Alors que la pénurie de carburant commence à se faire sentir et que le mouvement des lycéens ne montre aucun signe d'essoufflement, plusieurs grands rendez-vous sont fixés dans les jours à venir.

Mardi, nouvelle journée d’actionComme d’habitude, grèves et manifestations sont au programme. Samedi, le nombre de manifestants a un peu diminué, mais les syndicats misent sur cette dernière journée d’action -la sixième depuis la rentrée- avant les vacances de la Toussaint. Malgré tout, le mouvement de protestation contre la réforme des retraites est désormais quotidien, avec la grève dans les raffineries, le blocage des dépôts de carburant, le mouvement des lycéens, et les actions des routiers, qui sont entrés dans la danse ce lundi.

Mercredi, le vote au SénatLe texte de la réforme des retraites doit être adopté par les sénateurs ce jour-là, malgré la résistance de la gauche qui a déposé quelque 1.200 amendements. Pas beaucoup d’espoir, pour l’opposition, de ce côté là. François Fillon a martelé dimanche soir que le débat «[irait] à son terme au Sénat». Selon le Premier ministre, «il y a beaucoup de gestes qui ont été faits» sur le projet de loi, et «on est maintenant au bout du système».

Jeudi, les syndicats se réunissentLe gouvernement sera très attentif au débat qui pourrait agiter l'intersyndicale jeudi, misant sur d'éventuelles dissensions sur la conduite à adopter après la journée de mardi et le vote des sénateurs. Si pour le leader de FO, Jean-Claude Mailly, «ce n'est pas parce qu'une réforme est votée qu'elle s'applique», son homologue de l'Unsa, Alain Olive, estime que cela «change la donne», augurant des tiraillements au sein des centrales syndicales. Selon Le Figaro, la CGC n'appellera plus à manifester, la CFDT hésite et la CGT est tentée de durcir sa ligne.

Vendredi, les vacances de la Toussaint Qui dit vacances, dit possible essoufflement du mouvement, notamment du côté des lycéens. L'Elysée mise sur cette pause, avant le vote définitif de la réforme au parlement fin octobre.

Source : 20 minutes.fr, 18 octobre 2010


miércoles, 27 de octubre de 2010

2º BACHILLERATO BILINGÜE. ACTIVITÉ 1

Activité 1 :  Lisez le texte de André COMTE-SPONVILLE. Présentations de la Philosophie. (Albin Michel 2000) et répondez aux questions qui se trouvent à la fin de celui-ci.

Avant-propos

« Philosophie ; la doctrine et l'exercice de la sagesse (non simple science). » Kant Philosopher, c'est penser par soi-même ; mais nul n'y parvient valablement qu'en s'appuyant d'abord sur la pensée des autres, et spécialement des grands philosophes du passé. La philosophie n'est pas seulement une aventure ; elle est aussi un travail, qui ne va pas sans efforts, sans lectures, sans outils. Les premiers pas sont souvent rébarbatifs, qui en découragèrent plus d'un.

Qu'est-ce que la philosophie ?. La philosophie n'est pas une science, ni même une connaissance ; ce n'est pas un savoir de plus : c'est une réflexion sur les savoirs disponibles. C'est pourquoi on ne peut apprendre la philosophie, disait Kant: on ne peut qu'apprendre à philosopher. Comment? En philosophant soi-même : en s'interrogeant sur sa propre pensée, sur la pensée des autres, sur le monde, sur la société, sur ce que l'expérience nous apprend, sur ce qu'elle nous laisse ignorer... Qu'on rencontre en chemin les oeuvres de tel ou tel philosophe professionnel, c'est ce qu’il faut souhaiter. On pensera mieux, plus fort, plus profond. On ira plus loin et plus vite. Encore cet auteur, ajoutait Kant, « doit-il être considéré non pas comme le modèle du jugement, mais simplement comme une occasion de porter soi-même un jugement sur lui, voire contre lui ». Personne ne peut philosopher à notre place. Que la philosophie ait ses spécialistes, ses professionnels, ses enseignants, c’est entendu. Mais elle n'est pas d'abord une spécialité, ni un métier, ni une discipline universitaire : elle est une dimension constitutive de l'existence humaine. Dès lors que nous sommes doués et de vie et de raison, la question se pose pour nous tous, inévitablement, d'articuler l'une à l'autre ces deux facultés. Et certes on peut raisonner sans philosopher (par exemple dans les sciences), vivre sans philosopher (par exemple dans la bêtise ou la passion). Mais point, sans philosopher, penser sa vie et vivre sa pensée : puisque c’est la philosophie même.

La biologie ne dira jamais à un biologiste comment il faut vivre, ni s'il le faut, ni même s'il faut faire de la biologie. Les sciences humaines ne diront jamais ce que vaut l'humanité, ni ce qu'elles valent. C'est pourquoi il faut philosopher : parce qu'il faut réfléchir sur ce que nous savons, sur ce que nous vivons, sur ce que nous voulons, et qu'aucun savoir n'y suffit ou n'en dispense. L'art ? La religion ? La politique ? Ce sont de grandes choses, mais qui doivent elles aussi être interrogées. Or dès qu'on les interroge, ou dès qu'on s'interroge sur elles un peu profondément, on en sort, au moins en partie : on fait un pas, déjà, dans la philosophie. Que celle-ci doive à son tour être interrogée, aucun philosophe ne le contestera. Mais interroger la philosophie, ce n'est pas en sortir, c’est y entrer.

Par quelle voie ? J'ai suivi ici la seule que je connaisse vraiment, celle de la philosophie occidentale. Cela ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas d'autres. Philosopher, c'est vivre avec la raison, qui est universelle. Comment la philosophie serait-elle réservée à quiconque ? Qu'il y ait, notamment en Orient, d'autres traditions spéculatives et spirituelles, nul ne l'ignore. Mais on ne peut parler de tout, et il y aurait quelque ridicule, de ma part, à prétendre présenter des pensés orientales que je ne connais, pour la plupart, que de seconde main. Que la philosophie soit exclusivement grecque et occidentale, je n'en crois rien. Mais qu'il y ait, en Occident et depuis les Grecs, une immense tradition philosophique, qui est la nôtre, j'en suis évidemment convaincu, comme tout le monde, et c'est vers elle; en elle, que je voudrais guider mon lecteur.

La philosophie est questionnement radical, quête de la vérité globale ou ultime (et non, comme dans les sciences, de telle ou telle vérité particulière), création et utilisation de concepts (même si on le fait aussi dans d'autres disciplines), réflexivité (retour sur soi de l'esprit ou de la raison - pensée de la pensée), méditation sur sa propre histoire et sur celle de l'humanité, recherche de la plus grande cohérence possible, de la plus grande rationalité possible (c'est l'art de la raison, si l'on veut, mais qui déboucherait sur un art de vivre), construction, parfois, de systèmes, élaboration, toujours, de thèses, d'arguments, de théories ... Mais elle est aussi, et peut-être d'abord, critique des illusions, des préjugés, des idéologies. Toute philosophie est un combat. Son arme? La raison. Ses ennemis? La bêtise, le fanatisme, l'obscurantisme - ou la philosophie des autres. Ses alliés ? Les sciences. Son objet ? Le tout, avec l'homme dedans. Ou l'homme, mais dans le tout. Son but? La sagesse : le bonheur, mais dans la vérité.

En pratique, les objets de la philosophie sont innombrables : rien de ce qui est humain ou vrai ne lui est étranger. Cela ne signifie pas qu'ils soient tous d'égale importance. Kant, dans un passage fameux de sa Logique, résumait le domaine de la philosophie en quatre questions : Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d’espérer ? Qu’est-ce que l'homme ? « Les trois premières questions se rapportent à la dernière », remarquait-il. Mais elles débouchent toutes les quatre, ajouterai-je, sur une cinquième, qui est sans doute, philosophiquement et humainement, la question principale : Comment vivre ? Dès qu'on essaie de répondre intelligemment à cette question, on fait de la philosophie. Et comme on ne peut éviter de se la poser, il faut en conclure qu'on n'échappe à la philosophie que par la bêtise ou l'obscurantisme.

Il faut donc philosopher : penser aussi loin qu’on peut, et plus loin qu'on ne sait. Dans quel but ? Une vie plus humaine, plus lucide, plus sereine, plus raisonnable, plus heureuse, plus libre.... C'est ce qu'on appelle traditionnellement la sagesse, qui serait un bonheur sans illusions ni mensonges. Peut-on l'atteindre ? Jamais totalement sans doute. Mais cela n'empêche pas d'y tendre, ni de s'en rapprocher. « La philosophie, écrit Kant, est pour l'homme effort vers la sagesse, qui est toujours inaccompli. » Raison de plus pour s'y mettre sans tarder. 11 s'agit de penser mieux, pour vivre mieux. La philosophie est ce travail ; la sagesse, ce repos.

Qu'est-ce que la philosophie ? Les réponses sont aussi nombreuses, ou peu s'en faut, que les philosophes. Cela n'empêche pas toutefois qu'elles se recoupent ou convergent vers l'essentiel. Pour ma part, j'ai un faible, depuis mes années d'études, pour la réponse d'Épicure « La philosophie est une activité, qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse. » C'est définir la philosophie par sa plus grande réussite (la sagesse, la béatitude), et cela vaut mieux, même si la réussite n'est jamais totale, que de l'enfermer dans ses échecs. Le bonheur est le but la philosophie, le chemin. Bon voyage à tous!


Questions
1. Lisez attentivement le texte, en soulignant les mots et les expressions que vous ne comprenez pas.
2. Relevez dans le texte les expressions qui nous disent ce qu'est la philosophie et ce qu'elle n'est pas.
3. D'après le texte, quels sont les ennemis et les amis de la philosophie ?
4. Son objet? Et son but?
5. Cherchez dans le texte les thèmes de la philosophie.
6. À votre avis, tous les hommes sont-ils des philosophes ? Pourquoi ?

 
Activité 2 : Complétez le tableau suivant à l’aide des explications vues en cours :



PHILOSOPHIE
MYTHE
SCIENCE
Des
similitudes
L’objectif

Des
différences
Type d’explication



Faculté de la connaissance



Méthode



Justification



 


Activité 3 : Lisez attentivement chaque texte et répondez aux questions suivantes :
1.      Soulignez de chacun la phrase qui représente mieux l’idée de philosophie.
2.      Résumez chaque définition avec vos propres mots.
3.      Finalement, élaborez une définition personnelle de philosophie.

Texte 1
   «  L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui. L'univers n'en sait rien.

    Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale. »
Pascal, Pensée 200

Texte 2
“El origen del filosofar reside en la admiración, en la duda, en la conciencia de estar perdido. En todo caso comienza el filosofar con una conmoción total del hombre y siempre trata de salir del estado de turbación hacia una meta.
Platón y Aristóteles partieron de la admiración en busca de la esencia del ser.
Descartes buscaba en medio de la serie sin fin de lo incierto la certeza imperiosa.
Los estoicos buscaban en medio de los dolores de la existencia la paz del alma.
Cada uno de estos estados de turbación tiene su verdad, vestida históricamente en cada caso de las respectivas ideas y lenguaje. Apropiándonos históricamente éstos, avanzamos a través de ellos hasta los orígenes aún presentes en nosotros.”
K. Jaspers. La filosofía
Texto 3
“El hombre que no tiene ningún barniz de Filosofía, va por la vida prisionero de los prejuicios que derivan de la "opinión de la mayoría", de las creencias habituales en su tiempo y en su país, y de las que se han desarrollado en su espíritu sin la cooperación ni el consentimiento deliberado de su razón.(…)
Desde el momento en que empezamos a filosofar, hallamos, por el contrario (...), que aún los objetos más ordinarios conducen a problemas a los cuales sólo podemos dar respuestas muy incompletas. La Filosofía, aunque en ocasiones es incapaz de decirnos con certeza cuál es la verdadera respuesta a las dudas que suscita, es capaz de sugerir diversas posibilidades que amplían nuestros pensamientos y nos liberan de la tiranía de la costumbre. Así, al disminuir nuestro sentimiento de certeza sobre lo que las cosas son, aumenta en alto grado nuestro conocimiento de lo que pueden ser; rechaza el dogmatismo algo arrogante de los que no se han introducido jamás en la región de la duda liberadora y guarda vivaz nuestro sentido de la admiración, presentando los objetos familiares en un aspecto no familiar.”
B. Russell. Los problemas de la filosofía.

Texto 4
"Todavía hay quien, de vez en cuando, expresa su añoranza por una filosofía "útil para la vida"; esta postura me parece que encierra un malentendido: la sabiduría en lo que tiene de lucidez y crítica va siempre contra la vida; vivimos a pesar de lo que sabemos, no gracias a ello. No concibo que el pensamiento facilite la vida; la arriesga, la compromete, la zapa en la mayoría de los casos; quizás por eso sea la forma más alta de la vida humana que conocemos, porque es la más antivital, la que nos pone al borde de perderlo todo sin ofrecer nada a cambio, salvo horror, soledad o locura. Pero quien se ha inclinado sobre el abismo, quien ha visto, padecerá por siempre la tentación de volver otra vez a ese punto negro en el que las tinieblas alumbran."
Fernando Savater, Apología del sofista

Activité 4 : Vocabulaire. Élaborez à l’aide de vos propres mots, les concepts suivants :
Mythe, Logos, Archê, Physis, Dogmatisme,  Présocratiques , Philosophie, Science. 





miércoles, 20 de octubre de 2010

ACTÍVITÉ 3: DESSIN HUMORISTIQUE. 1º bachillerato bilingüe





PREMIÈRE PARTIE : L’OBSERVATION
L’IMAGE
- Décrivez le dessin-critique  et ses traits les plus caractéristiques.
- S’il y a un personnage, qu’est ce qu’il représente ?

DEUXIÈME PARTIE : L’INTERPRÉTATION
        1. L’IMAGE :
- Quel est le message que transmet le dessin-critique ?
- Qu’est ce qu’elle veut représenter ?
        2. LE TEXTE :
- Qu’est ce qu’il dit ? Pourquoi ?
- Quel est le rapport entre l’image et le texte ?
- Est-il nécessaire ?

     3.    Chercher un titre pour chaque dessin

    4.    Pour réflèchir :
« Science sans conscience n’est que la ruine de l’âme » François Rabelais (Chinon c. 1494 - París, 1553)
-         Quelle est le véritable problème éthique de la technologie ?
-         Êtes vous d’accord avec cette affirmation ? Justifiez votre réponse

5. Préparation du débat : POUR OU CONTRE LA TECHNOLOGIE

lunes, 18 de octubre de 2010

ACTIVITÉ 1 (1º BACHILLERATO BILINGÜE)

ACTIVITÉ 1 (2 sesions) 1º bachillerato bilingüe
Le Banquet de Platon : l’entretien entre Diotime et Socrate sur l’amour (203a-204c)

A la naissance d’Aphrodite, il y eut chez les dieux un festin où se trouvait, entre autres, Poros , fils de Métis. Après le repas, comme il y avait eu grande chère, Penia s'en vint demander quelque chose, et se tint auprès de la porte. En ce moment, Poros, enivré de nectar (car il n'y avait pas encore de vin), se retira dans le jardin de Zeus, et la, ayant la tête pesante, il s'endormit. Alors Penia, s'avisant qu'elle ferait bien dans sa détresse d'avoir un enfant de Poros, [203c] s'alla coucher auprès de lui, et devint mère de l'Amour. Voilà d'abord comment, ayant été conçu le jour même de la naissance d’Aphrodite, l'Amour devint son compagnon et son serviteur, outre que de sa nature il aime la beauté, et qu’Aphrodite est belle. Maintenant, comme fils de Poros et de Penia, voici quel fut son partage. D'un coté, il est toujours pauvre, et non pas délicat et beau comme la plupart des gens se l'imaginent, mais maigre, [203d] défait, sans chaussure, sans domicile, point d'autre lit que la terre, point de couverture, couchant à la belle étoile auprès des portes et dans les rues, enfin , en digne fils de sa mère, toujours misérable. D'un autre côté, suivant le naturel de son père, il est toujours à la piste de ce qui est beau et bon; il est mâle, entreprenant, robuste, chasseur habile, sans cesse combinant quelque artifice, jaloux de savoir et mettant tout en oeuvre pour y parvenir, passant toute sa vie à philosopher, enchanteur, magicien, sophiste. Sa nature n'est [203e] ni d'un immortel, ni d'un mortel : mais tour à tour dans la même journée il est florissant, plein de vie, tant que tout abonde chez lui; puis il s'en va mourant, puis il revit encore, grâce à ce qu'il tient de son père. Tout ce qu'il acquiert lui échappe sans cesse : de sorte que l'Amour n'est jamais ni absolument opulent ni absolument misérable; de même qu'entre la sagesse et l'ignorance [204a] il reste sur la limite, et voici pourquoi: aucun dieu ne philosophe et ne songe à devenir sage, attendu qu'il l'est déjà; et en général quiconque est sage n'a pas besoin de philosopher. Autant en dirons-nous des ignorants : ils ne sauraient philosopher ni vouloir devenir sages : l'ignorance a précisément l'inconvénient de rendre contents d'eux-mêmes des gens qui ne sont cependant ni beaux, ni bons, ni sages; car enfin nul ne désire les choses dont il ne se croit point dépourvu.
— Mais, Diotime, lui dis-je, quels sont donc les gens qui font de la philosophie, si ce ne sont ni les sages ni les ignorants ?
[204b] — Il est tout simple, même pour un enfant, répondit-elle, que ce sont ceux qui tiennent le milieu entre les uns et les .autres, et l'Amour est de ce nombre. La sagesse est une des plus belles choses du monde, or l'Amour est amoureux de ce qui est beau, d'où il suit que l'Amour est amoureux de la sagesse, c'est-à-dire philosophe, et qu'à ce titre il tient le milieu entre sage et ignorant tout cela, par le fait de sa naissance : car il vient d'un père sage et qui est dans l'abondance, et d'une mère qui n'est ni l'un ni l'autre. Telle est, mon cher Socrate, la nature de ce démon.

  1. Numéroter le texte
  2. Lectures individuel (introdution)(5 minutes)
  3. Souligner les noms des personnages :
      a)      Qui sont ils?
b)      Rapport entre eux
  1. Lecture du texte (Banquet) d’ensemble
  2. à partir de la phrase : « Eros rasemble à Socrate » trouve les liens entre la naissance d’Eros et la philosophie :
a)      Carasteristiques des parents
b)      Eros
c)      Les parents d’eros

6- Pouvez vous trouver un example dans ta vie cotidianne basée sur la conception de l’amour de Platón ? Peut-on trouver dans l’actualité la vision de l’amour selon Platon ? Justifie la réponse

ACTIVITÉ 2 : DÉBAT « L’amour platonique » ( 1 sésion et demi)

1.      On  met la classe en ronde( ?)
2.      Qu'est ce que l'amour?
3.      Qu'est-ce que  l'amour platonique?
4.      Vous êtes d'accord avec la conception platonique de l'amour?
5.      Combien de types d'amour  peut-on vivre?
6.      Rélation entre la tecnologie et l'amour: Qu'est ce que l'amour virtuel?




Qu'est-ce que la philosophie? (1º Bachillerato Bilingüe)

Qu'est-ce que la philosophie? - Ma-Tvideo France2
Premier clip (sans prétention) illustrant le tout premier titre du tout premier mémento de philosophie en chansons "branchées". Une innovation pédagogique sans précédent. www.philosong.fr








ACTIVITÉ 2 VIDEO INTRODUTION À LA PHILOSOPHIE : Qu’est-ce que la philosophie ?


1. FOURNIR LES PAROLES ET FAIRE ÉCOUTER LA VIDÉO AVEC LES PAROLES MANUSCRITES :
ADRESSE VIDÉO :http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafYrK5.html

2. LIRE  LE PAROLE

3, TRAVAILLER LE CHANSON PAR MORCEAUX. REMARQUER LES IDÉES PRINCIPALES DE CHAQUE PARTIE.

4. REFLECHIR SUR L’EVOLUTION DE LA PHILOSOPHIE ET L’ACTUALISATION DE CETTE DISCIPLINE.